Le domaine de recherches a concerné le surréalisme, plus particulièrement sur l’oeuvre d’André Breton.
La thèse a porté essentiellement sur les rapports entre la poésie et la vie, exposés par André Breton dans ses deux Manifestes du Surréalisme. Cette forte aimantation entre la vie et la poésie voulue par le Surréalisme forme un « sujet » particulier, à la fois rêveur et révolutionnaire. Intitulée « Poétique du sujet paradoxal, de l’amour fou au vaisseau fantôme », la thèse d’Amina Danton analyse les tensions entre poésie et révolution, amour fou, liberté et folie, à travers notamment le récit Nadja, et l’Amour fou.
On parle de « sommeil paradoxal » pour dire la phase du sommeil profond, celle où le dormeur est totalement coupé sensoriellement du monde extérieur tout en croyant à ce qu’il rêve. Ce sujet coupé du monde réel et plongé en pleine croyance est dit « paradoxal ». Un sujet presque parallèle à lui-même.
Amina Danton a publié en 2009 un article dans la revue l‘Atelier du roman (n°60), intitulé « Nadja ou la poésie trouvée dans la rue », qui suit les méandres de Nadja à la trace.
Elle a également écrit sur le travail du photographe Eric Pillot, dans La revue des deux mondes, et pour les Editions La Pionnière.